Et continue aussi

Et continue aussi…

CHRISTINE ARNOTHY                

L’un de ses romans les plus récents qu’elle préfère, c’est

Les années cannibales (2008)

 

Elle redescend dans les ténèbres de son adolescence et se souvient des prédictions de son oncle, professeur de médecine, qui, dans les décombres de Budapest en 1944, lui avait annoncé le déferlement des « années cannibales » : « Seul l’argent dictera sa loi et ceux qui n’entrent ni dans le rang ni dans les complicités seront dévorés. »

 


 

Le plus proche de moi ?

Actuellement, c’est :

Une Valse à Vienne (2009)

Un recueil de récits passionnants. L’ensemble de ces textes est une envoûtante aventure humaine et littéraire.

Six récits qui font tomber les masques.

« Ce récit est un peu aussi le récit de ma vie », dit Christine Arnothy.

 


 

 

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La vie, d’une manière ou d’une autre (2010)

Écrit après des années de tourments, et vingt ans après l'énorme succès de son roman "Le Bonheur, d'une manière ou d'une autre", Christine Arnothy revient à l'un de ses thèmes favoris : les femmes et les hommes face au destin qu'ils choisissent.

Parce que la vie dépend des chemins que l'on prend ou des portes que l'on ouvre, comment Alice, jeune femme pas du tout à la mode, va-t-elle survivre à un bizutage sexuel, piège tendu par son amie Hilda dans un somptueux appartement parisien ?

Elly Schlossberg, tante d'Alice et milliardaire grâce à ses produits de beauté, est-elle si tourmentée par cette affaire ? Parce qu'elle veut défendre sa nièce ou protéger du scandale son ami, propriétaire de l'appartement où l'agression a eu lieu et ambassadeur qui veut s'engager dans la course à l'élection présidentielle de 2012 ?

Quel rôle trouble joue encore l'Hôpital Central, établissement où nombre de médecins et d'étudiants étrangers apprennent leur métier en s'exerçant sur des patients vulnérables et fragiles ? Jérémy, génie de l'informatique cloué à son fauteuil roulant, et son amant Jonathan parviendront-ils à découvrir les origines de l'argent qui nourrit cette institution internationale et à faire que, un jour, enfin, les bourreaux devront se taire parce que les victimes parleront ?

Dans ce grand roman sans seconde de répit et à la tension croissante, Christine Arnothy décrit avec force une époque et une humanité folles, car à la dérive.

 


Interview de Christine Arnothy après la parution de ce roman :

- Vous avez souffert en écrivant ce livre ?
- Oui. Le texte ou moi, on aurait dû en mourir. J'ai vaincu les obstacles. Le livre est là.
- Auriez-vous raconté cette histoire d'un chapitre à l'autre à votre mari Claude Bellanger ?
- Non, il n’aurait pas accepté que l’on me fasse souffrir à ce degré.
- Christine Arnothy, écrire pour vous c’est quoi ?
- Respirer.
- Vous ressentez quoi quand vous écrivez ?

- Que la vie me fait l’amour.